Céréales Des marchés « hésitants »

Le mardi 13 juin 2023, les marchés des céréales étaient « partagés entre des incertitudes grandissantes sur la pérennité du corridor, le déficit hydrique en Europe et aux USA, et une activité à l’international qui demeure terne, indique Agritel. Du côté des éléments limitant le potentiel de hausse, il faut mettre en avant une récolte russe qui s’annonce à nouveau prometteuse, même s’il semble déjà acté qu’elle sera inférieure à l’an passé. »

Hier sur Euronext, la tonne de blé a ainsi clôturé à 238,75 euros sur l’échéance de septembre (+0,50 euro par rapport à la clôture précédente) et à 244,75 euros sur celle de décembre (+1 euro). La tonne de maïs a terminé à 234,75 euros (–0,25 euros) sur l’échéance d’août et à 230,75 euros (+0,50 euro) sur celle de novembre.

Ce mercredi 14 juin, vers 11 heures, la tonne de blé perdait 3 euros sur l’échéance de septembre, à 235,75 euros, et 3,00 euros également, à 241,75 euros, sur celle de décembre. La tonne de maïs reculait de 2,25 euros sur l’échéance d’août, à 232,50 euros, et de 1,75 euro sur celle de novembre, à 229 euros.

Sur la scène internationale, l’Iran est aux achats pour 120 000 tonnes de maïs et le Japon pour 60 000 tonnes de blé fourrager et 20 000 tonnes d’orges fourragères, indique Agritel.

Le maïs brésilien compétitif

Aux États-Unis, le crop-rating du maïs (évaluation des conditions de culture) a reculé de trois points : 61 % du maïs est dans la catégorie bonne à excellente, rapporte Sitagri. La céréale est concurrencée « par les origines brésiliennes qui ne vont pas tarder à arriver sur le marché et cela à des niveaux de prix compétitifs », commente Agritel. « Les opérateurs s’inquiètent de la demande à l’exportation, renchérit Sitagri. Des précipitations bénéfiques sont attendues sur une partie de la Corn-belt. »

Sur la Bourse de Chicago, le blé est resté plutôt stable hier.